[3]Raotack

Raotack sortit de sa tente , la plus grande et la plus belle du camps comme de bien entendu. Ses cheveux bouclés étaient à peine plus grand qu'un pousse mais il se rattrapait par sa forte bedaine (ventre). Il était le style de personnage ingrat qui ne faisait jamais rien sauf râler tout le temps. Heureusement il avait réussi une brillante carrière d'homme politique à coup d'escroquerie et de meurtre mais il s'était fait pincée par les Royaux. Aujourd'hui il tenait la caisse d'une bande de brigand pillant un petit village de Loches . son arme était une fine épée mais surtout un vieux pistolet à silex.

-Qui à volé le coffre rouge de dessous mon oreiller?

Ses joues s'empourprèrent sous le coup de la colère et sa voix déraillait sous l'énervement.

La Venimeuse regardait Raotack, et nul n'aurait pu se tromper sur son opinion. L'aversion qu'elle avait éprouvée instantanément pour l'homme se peignait sur son visage. Il était courtaud, peu attirant et n'attirait pas le respect au premier abord. Son ventre proéminent, ses yeux presques globuleux son air hautain...

On savait immédiatement que son principal intérêt était l'argent, et ce même avant que son visage ne s'empourpre pour une histoire de coffret disparu.

Qu'y avait-il donc de si important dans ce coffre sir?

Elle avait volontairement mit l'accent sur le "sir", le mépris se lisait distinctement dans sa voix. Elle croisa les bras, laissant la pointe ensanglantée de son épée plantée dans le sol, et s'appuyant sur la garde. Le plus important restait qu'il ne lui semblait pas trop dangereux. S'il s'avérait gènant, elle pourrait le maitriser sans problème. Elle se demandait par contre ce que les autres pensaient de lui...

Hazbeidja eut un léger mouvement d'intérêt à voir jaillir au milieu du cercle un homme gras et courtaud. Ce genre de personnage aussi, elle les connaissait bien. Beaucoup plus subtil que l'homme à l'armure, mais beaucoup moins que lui même le croyait. Et lâche. Motivé par un profit qu'il ne savait pas mesurer, il sacrifiait beaucoup plus qu'il ne le croyait pour gagner beaucoup moins. Ces gens maniaient le poison souvent, aussi, mais sans le connaitre, sans chercher à le comprendre, comme une arme de lâches qu'ils étaient. Toujours à négocier avec des forces qui les dépassaient.

Ils n'étaient pas facile de s'en rendre maître, mais leur armure était pleine de failles. Ces hommes pouvaient être redoutables, à quelqu'un de faible. À ne pas oublier dans un calcul. Mais Haz n'oubliait rien. Il viendrait la voir. Il tenterait de se l'attacher même. Mais il ne comprendrait jamais ce avec quoi il joue. Lâche.

Dans sa rage, l'homme la regarda, tentant de discerner la forme qui se cachait dans l'ombre des arbres. Hazbeidja lu dans son regard la colère qu'il voulait impressionnante et la peur qu'il reniait lui même. Elle eut presque envie de rire. L'homme était méprisable, mais même le mépris d'une sorcière se méritait. Il viendrait la voir. Un coffret.

Misérable attache, richesse ou pouvoir, futilité. Je saurais bien le retrouver, quelle importance! Mais pour un lâche, je ne peux rien. Ma science demande des sacrifices que tu ne sera jamais prêt à faire. Tu ne comprendra jamais la valeur de ce que je vais te donner. Ni surtout de ce que je te prendrai en retour.

Invité

Coësre regarda s'avancer l'homme à l'allure riche et hautaine. Il était de ceux qui jugeait les hommes par rapport à leur argent. Mais, aussi paradoxale que cela put paraître, il paraîssait honnête lorsqu'il était question d'argent. Heureusement pour lui, car piquer du fric à Coësre, c'est commettre un suicide.Mais là, le petit bonhomme rouge et gros, paraîssait plutôt énervé, comme dans un livre qe le mastodonte avait lu [écrit par Euripide dont le titre (aulularia)voulait dire "marmite"]où le personnage principal est un vieil avar qui cache son argent dans sa marmite et qui ne veut pas qu'on y touche ...Je ne crois pas pouvoir me prétendre clairvoyant, mais j'ai l'impression que cet homme-ci aime l'or plus qu'il ne le faudrait. Il me paraît fort avar et et ce coffret devait contenir des biens personnels précieux. De toutes façons, peu importe ce qu'il contient, si le voleur fait partie du camp, je trancherais les mains de ce mécréant pour avoir oser voler un frère. Je considère ceci comme traîtrise ...

-Non désolé messire, mais si vous parvenez à trouver qui est coupable, dites le moi, je prendrais grand plaisir à lui couper ces mains à ce goujat, et je ne dis pas ça que sous le coup de la hire !dit-il d'une voix dure, grave, et qui traduisait bien que ça n'était pas du pipot

Raotack posa ses deux mains sur son gros ventre plein de gras et commença à regarder tous les personnage quy lui avaient répondu : une gamine , un bourrin ,et une vipère.Ah les vipères qu'elle horrible petite chose qu'une vipère ça pique ,ça mort ,ça empoisonne! Ca devait être elle la voleuse juste à son regard perfide et à la position qu'elle occupait. Raotack n'était ni musclé , ni magicien , ni escrimeur , non lui son truc c'était la phisionomie et surtout l'argent , la seule et unique chose qui comptait pour lui car il pouvait tout faire avec .

-Toi filoute au regarde de vipère , tu es sûr de ne point avoir vu de coffre dans tes affaires?